[ARTICLE] Si la ville était plus kitsch, les gens seraient-ils plus heureux ?

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Ca faisait pas mal de temps que nous voulions travailler avec le bureau d’étude Pop-up urbain. Cette envie s’est concrétisée en septembre en leur proposant un article sur le kitsch, l’architecture et la ville.

“Less is a bore”, Robert Venturi

Le kitsch, c’est tout d’abord l’inauthenticité, la surcharge, le cumul des matières. C’est de mauvais goût, médiocre, laid, ringard, too much… Le kitsch nous intrigue d’une manière ou d’une autre. On ne reste pas insensible, que l’on aime ou que l’on n’aime pas.

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[Article]Pourquoi je me battrai pour l’ouverture du forum de recrutement des docteurs

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Dernier article écrit pour EchoSciences-Grenoble.

Pour beaucoup de doctorants en fin de thèse, le doute peut s’installer concernant leur avenir professionnel : rester dans l’enseignement, partir dans le privé, faire le tour du monde, etc. Cette période est un véritable combat avec soi-même, le dernier sprint final avant d’être lâché dans la nature. Au final, c’est une situation assez ordinaire, comme un rite de passage.

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[Article] Brèves de la banalité #3 : Vous avez dit pub en ville ?

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Pour ce nouvel article, nous avons décidé de nous intéresser à l’affichage public à partir du cas grenoblois, un an quasiment, jour pour jour, après le fameux coup de com’ : « Grenoble, une ville sans publicité » (1/2). En 1976, Grenoble accueille ses premiers panneaux…

via Brèves de la banalité #3 — Lumières de la Ville

11194402_10205896892728685_3673586386573721016_oPlace Victor Hugo, Grenoble, avril 2015. Auteur : Charline Sowa

[Article] Brèves de la banalité #2 : Quand la ville étouffe à Noël…

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Article publié pour Lumières de la Ville


 

Le mois de décembre se termine et comme tous les ans en France, la ville et ses habitants se retrouvent à vivre au rythme des fêtes de Noël. L’un des premiers signes est la mise en place des illuminations dès novembre, toutes plus kitsch les unes que les autres qui animent les rues et les balcons.

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[Article] Brèves de la banalité #1 Le portique de sécurité : le mobilier anti-urbain de demain ?

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Article publié pour Lumières de la Ville


Comme un bon nombre d’entre-vous, nous avons passé ces deux dernières semaines à suivre la moindre information sur les attentats qui ont endeuillé notre pays. Puis l’autre jour, en allant à la gare, nous nous sommes souvenus d’une proposition de Ségolène Royal, qu’elle avait évoqué dans…

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Charline, sur @Endirectdulabo

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La semaine du 26 octobre au 1 novembre 2015, Charline a animé le fil twitter d’En Direct du Labo.

Elle a parlé du doctorat et de la recherche en architecture, et bien sûr de son travail de thèse sur la pratique du projet dans les villes en décroissance.

> article surEcho Sciences
> présentation sur tumblr
> l’historique de la semaine

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Photographie : Detroit, Septembre 2014 par Charline Sowa et Hugo Bruyant

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> Briser l’îlot fermé pour plus de « verts »

Lieu : sud du quartier de Plagwitz, Leipzig (Allemagne)

Suite aux conseils de l’architecte allemand Jens R. Fischer que j’ai rencontré cette semaine, je suis allée visiter le quartier de Plagwitz et notamment sa partie sud, sur laquelle il avait travaillé. Il avait proposé un relevé des parcelles vacantes et imaginé différentes formes d’occupation de ces parcelles en fonction de leur superficie. Pendant ma balade, je me suis amusée à croiser le plan de Jens et ce que je voyais sur le terrain. Encore aujourd’hui, de nombreuses parcelles sont laissées libres; la végétation reprenant ses droits, en attendant un nouvel usage (ou non).

Dans ce processus de « renaturation »/ »revégétalisation » de la ville, j’ai décidé de montrer une autre démarche située dans le même périmètre mais qui cette fois-ci est délibérée dans la construction de ce nouveau paysage urbain. Avant de m’y rendre, j’ai fait un petit tour sur google earth pour voir un peu mieux sur quoi j’allais tomber. J’ai constaté que certains îlots qui semblaient initialement fermés de part en part par des immeubles étaient aujourd’hui ouverts, laissant place à des parcelles « revégétalisées ». Une fois sur place, mon hypothèse ne semblait pas improbable en voyant les dispositifs sur les murs porteurs extérieurs. Un réseau d’espaces ouverts se construit, proposant différentes déclinaisons entre espaces privés et publics. Cette gestion des espaces ouverts est assez intéressante et illustre relativement bien le processus de remodelage urbain et de contraction urbaine qui s’opèrent aujourd’hui à Leipzig et pas seulement dans ce quartier .

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Photographie prise le 3.07.2015 – Charline Sowa©

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> Du mètres linéaires de panneaux solaires

Lieu : Bitterfield-Wolfen (Allemagne).

En ce moment, je suis (Charline) partie faire 2 semaines de terrain en Allemagne et j’ai décidé de vous partager un élément que j’ai vu et photographié pendant ma sortie de la journée et qui m’a marqué.

Aujourd’hui, je suis allée voir la ville de Bitterfield-Wolfen qui a été l’une des 19 villes de l’IBA 2010 et qui a proposé un site dans le cadre du concours EUROPAN 12. La photographie ci-dessous a été ma première impression de la ville : un champ de panneaux solaires en face du quai de la gare. En tout, plus de 900 m linéaires: du jamais vu ! (j’ai mesuré…)

Ici, la shrinking city a décidé de reconvertir ses friches industrielles et ferroviaires au profit du développement énergétique en exploitant les surfaces libérées et déjà viabilisées pour un autre usage après démontage des anciens sites. Le paysage se transforme et conduit les habitants (et les touristes comme moi) à vivre avec ces nouveaux éléments.

A méditer…
et d’autant plus quand on sait que la production de ces panneaux est polluante…

Panorama_gare_panneau Photographie prise le 2.07.2015 – Montage : Charline Sowa©

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Chercher l’erreur : « Fuck the context » ?

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Hier soir, je faisais tranquillement ma « veille » sur l’actualité archi/urba et en naviguant sur la page d’un projet de jardin à Detroit (Lafayette green), je suis tombée sur un lien qui m’a troublé !

Capture d’écran 2015-04-17 à 12.24.21L’image me tapait dans l’oeil, donc je suis allée voir cette page web pour avoir un peu plus d’information. Ce photomontage illustrait l’article, « How Green Could New York Be? » du New Yorker, publié le 15 avril 2015. L’auteur nous parle de Mickael Sorkin, architecte et participant à l’organisation Terreform qui anime un programme de recherche lancé par l’Etat de New York City. L’objectif de Terreform est de réfléchir aux possibilités pour que NYC est une « autonomie urbaine » (« urban self-reliance »).

Bien que l’article et le programme de recherche soient très intéressants (je vous invite à aller voir), cette image continuait à m’obséder. Elle représente une vision de ce que pourrait être NYC en tant que ville autosuffisante. Mais voilà, un détail de l’image me pose quand même problème : le tramway. Est-ce le tramway de Grenoble ?

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En effet, ce tram me semblait familier. J’avais presque plus le sentiment d’être sur les grands boulevards  ou sur le cours Jean Jaurès à Grenoble. Mise à part le mobilier urbain rappelant celui de NYC, l’ensemble de l’image est assez décontextualisé et nous pourrions nous trouver un peu n’importe où dans le monde. Pour être sûr de mon hypothèse, mon ami google m’a aidé. En tapant simplement « grenoble tramway », l’image d’origine du montage est ressortie dans les premières !

Capture d’écran 2015-04-17 à 12.57.00 tram-grenoble Merci à Radio Malherbe pour leur contribution.

Ce n’est peut-être qu’un détail et qu’un coup de chance d’avoir pu faire le lien entre NYC et Grenoble. (manque de chance pour eux ?) En tout cas, ca montre une chose : faire attention aux images que l’on prend pour faire des photomontages et à la manière dont on les réexploite, d’autant plus quand c’est contextualisé. Il y a sans doute d’autres vicieuses comme moi !

Charline S.